Quito
Réveille assez tard, après
une nuit réparatrice. Je somnole, lit, dort entre
8:00 et 11:00 pendant que Ian dort, dort, dort. Ca lui
fait quand même douze heures de sommeil
le bol ! Moi, je suis malade
mal au cou, nez qui
coule, début de tourista
pas terrible quoi.
Heureusement, on est tranquille jusqu'à 14:00,
heure à laquelle Ana Maria vient nous chercher).
Je reste vautrer dans mon lit, j'ai froid, je me sens
faible
Ian émerge tranquillement. On discute,
tranquille.
Depuis notre hôtel,
vue sur le volcan
Pichincha et un bus "especial"!
Ana Maria passe nous chercher et on
part manger dans un resto chinois pas trop loin de notre
hôtel. Je prends une soupe de poulet et du riz
au poulet. Je n'arrive pas à finir mon riz. Même
Ian n'arrive pas à finir le sien. C'est dire
la quantité! Le repas m'aide à aller un
peu mieux, mais c'est loin d'être la forme olympique
On repasse par l'hôtel avant
d'aller au marché pour voir les pulls équatoriens.
Avec l'aide d'Ana Maria, on négocie un pantalon
à 4$ pour Joëlle Cosandey. On mate plein
d'échoppes. Ils ont à peu près
tous les mêmes trucs au même prix. Ce n'est
pas évident pour marchander. Notons au passage
la méthode de vente de ces gens : je trouve un
pantalon cool mais c'est pas la bonne taille. Pas de
problème : elle me sort un autre pantalon de
la même taille ! : ) Euh, non, c'est justement
le contraire que je voulais
ce qui est sûr,
c'est qu'ils sont motivés à nous vendre
des trucs. On trouve deux pulls assez cools. Je suis
prêt à les payer 12$, ils en veulent 13$.
Echec, on part
c'est deux pulls en laine (chauds),
un pour Joëlle, l'autre pour moi.
On prend un taxi pour aller chez les grands-parents
d'Ana Maria. Soirée gaufres (Note Ian : le terme
en Equateur est "Wafles", mais prononcé
"ouaflesse"), Ana Maria, Ian et moi (un peu
seulement) donnons un coup de main à la grand-mère
pour faire la pâte
mais forcément,
on est moins bon qu'elle
: ) Repas avec toute
la famille (oncle, tante, quatre cousins, grands-parents).
C'est de nouveau un repas assez animé (dans le
bon sens du terme). Ca discute, ça plaisante,
ça rigole
là, je regrette vraiment
de ne pas parler espagnole
surtout quand ça
parle politique et économie, relations Nord-Sud,
etc. Enfin, je comprends de mieux en mieux, c'est déjà
ça.
Vers 20:30 ou 21:00, la tante d'Ana Maria nous ramène
à notre hôtel. On est crevé et moi,
je suis toujours un peu malade. D'ailleurs, l'oncle
d'Ana Maria m'a donné deux pastilles qui devraient
m'aider à aller mieux
c'est vraiment sympa
de sa part, je trouve. On verse comme des loques avant
22:00
c'est fou ce qu'on peut se coucher tôt
ici !
A part ça, n'oublions pas :
Ian a récupérer ses affaires hyper dégueux
que la grand-mère d'Ana Maria a nettoyé.
En fait, il ne voulait pas, (il pensait les laver lui)
mais elle avait pris les devants et s'en était
occupé hier
ça montre assez bien
l'état d'esprit de ces gens, hyper généreux.
Jour suivant: Lundi
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