Quito
Levé vers 9:00, on se prépare et Ana
Maria appelle. Elle passe nous chercher vers 10:30,
ce qui nous laisse le temps d'aller déjeuner.
On retourne au "Super Papa" où on avait
déjà déjeuner lors de notre premier
jour à Quito. L'endroit est assez tranquille
et on y mange bien pour un prix raisonnable
exactement
ce qu'il nous faut.
On retrouve donc Ana Maria à
notre hôtel. Départ pour le centre historique
de Quito. Malheureusement, c'est les heures de pointe
et le trolley (sorte de bus qui circule sur des voies
spécialement dédiées à cet
effet et qui s'arrête à des sortes de gares)
est mega bondé. "C'est pas grave, il y a
de la place, on pousse, on essaie d'entrer" tel
semble être la pensée des gens. Tant pis
pour eux, ils auront leur nez dans nos aisselles. (Ils
sont tous assez petits et comme on se tient aux barres
qui sont hautes
) Heureusement, nos déos
semblent être efficaces.
Ana Maria fini par céder
et se fait cirer les pompes... |
Ils sont presque aussi
beau qu'à Buckingham! |
La vierge de Quito en haut du
Panecillo (colline très dangereuse)! |
Le centre historique est réputé
dangereux
on se la joue donc prudent. Pas de photos
quand on est dans la foule, on marche assez vite, d'un
air décidé, etc. Les maisons sont plutôt
belles et on peut même jeter un coup d'il
à la maison du président (qui est, soit
dit en passant, gardée par toute sorte de gardes,
des plus folkloriques aux plus armés). On s'arrête
pour boire un verre dans un petit café qui devait
être des anciennes caves voûtées.
C'est très cool. Après environ deux heures,
on repart pour le centre de Quito (proche de notre hôtel).
On retourne au marché où hier j'avais
vu les pulls, parce que après avoir discuté
avec la tante et la grand-mère d'Ana Maria, il
s'est avéré que 13$ était un bon
prix. Finalement, je me décide pour un autre
pull. Résultat : deux pulls en laine, un pour
moi et un pour Joëlle, 14$ les deux. Je ne marchande
pas, je n'aurai pas été très crédible.
: ) On profite de confirmer nos vols chez American Airlines
et on va boire un verre au même endroit que lors
de notre sortie avec les "crazy Dutchs". On
est effectivement mort de soif à cause de l'air
sec, de l'altitude et, surtout, de la pollution. Les
gaz d'échappement sont ignobles et on n'arrête
pas d'en bouffer toute la journée
l'horreur
absolue !
Une petite pause dans un
bar-magasin pour se réhydrater... |
On se promène dans
les recoins du magasin! |
Pour manger un morceau, après
quelques hésitations, on va au "Crêpes
& Walfes" qu'Ana Maria connaît un peu
plus loin. C'est assez la classe et on y mange bien
et copieux. En plus, Ian peut boire un jus de mangue
fabuleux
Deux anecdotes : les "plasticos"
qui mangent à la table voisines, (ce sont les
"jet-seters" qui se la jouent à la
sauce équatorienne) et mon échec cuisant
quand j'ai tenté de prendre Ian et Ana Maria
en photo. J'appuie, lumière rouge, rien ne se
passe, je descends l'appareil pour dire à Ian
comme son truc est pourri et PAF flash ! Un peu comme
dans les photomatons, pas du tout quand on s'y attend
En fait, il aurait fallu que je laisse le temps à
l'appareil de se focusser
c'est pour ça
Ok ! J'ai compris maintenant le deuxième essai
sera le bon.
Ana Maria dans un
autre petit bar!
Après ça, Ana Maria part
trouver une copine et nous, on rentre se vautrer (comme
d'hab.) à l'hôtel. TV, sommeil, cartes
postales nous occupent jusqu'à un peu plus de
21:00, heure à laquelle Ana Maria passe nous
chercher accompagnée d'Isabel (son amie). Elles
ont été voir un film hyper triste. (Drame
amoureux autour d'une histoire d'homosexuel
bref,
un truc qui met de super bonne humeur et qui détend
: ) Elles semblent être encore un peu retournées.
Nous allons tous les quatre au "Pobre Diablo".
C'est vraiment un endroit excellent, ambiance type "Java"
(Note Ian : Un bar de Lausanne), bougie sur les tables,
jazz comme musique de fond, prix raisonnables et lieu
fréquenté par des intellectuels
en plus, on mange vachement bien (poulet aux fruits
de la passion). C'est vraiment une soirée excellente
parce qu'Isabel parle très bien français
(alors qu'elle prétend le contraire). Cela permet
d'avoir une vraie discussion à laquelle je peux
participer
Le temps passe vraiment hyper vite
et on sort finalement à environ 23:30. Isabel
nous ramène à notre hôtel, on se
dit au revoir et on va se préparer. Finalement,
on se couche vers minuit et quart, ce qui est un véritable
record pour nous à Quito : )
Jour suivant: Mardi
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