Equateur : Août - Septembre 2001  
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   Sylvain
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- Vendredi 31 Août -

Cuenca, départ de nuit pour Quito

Cette fois (pour changer), on se lève pas trop tôt (vers 8:00 ou 9:00). Le problème, c'est que j'ai juste au-dessus de moi un plafond vitré qui m'éclaire comme un néon dès que le jour se lève… impossible donc de dormir très longtemps. C'est pas grave, on a le câble, je peux donc mater la TV (Baywatch, Starsky et Hutch, etc.) en attendant que "papy Ian" émerge… : ) Ana Maria est déjà levée, elle a déjà déjeuné quand elle passe nous chercher (vers 9:00). Ian est sous la douche, moi je suis plus ou moins prêt.

Petit déjeuner à l'hôtel, (un peu mieux car on peut avoir des œufs à la place des fruits pas terribles), avant de repasser par notre chambre pour préparer nos sacs. Quand on part, on peut (heureusement) laisser nos affaires à la réception, c'est moins encombrant.

   
Un bâtiment du centre historique...
   

On se ballade dans Cuenca (qu'on commence à bien connaître à force) et son centre historique. On descend en direction de la rivière et on la longe pendant un moment. C'est assez joli (maisons, verdures, etc.) mais on se fait gazer par les gaz d'échappements des différents véhicules qui circulent sur ce côté de la rivière… au pont suivant on traverse.

   
et une église témoignent de l'aspect culturel du voyage!
   

On hésite, on sait pas trop quoi faire (musée ?, promenade ?). Après un petit moment, on va visiter un petit musée assez sympathique sur l'art populaire Sud-Américain. C'est une très jolie bâtisse et il y a des choses assez jolies… mais bon, ça reste un musée : ) Contrairement à Ana Maria, pour Ian et moi, ça nous suffit… (Note Ian : En sortant, on croise par hasard devant le musée les deux irlandais et le suisse qui étaient les premiers à la gare de Riobamba le mercredi matin et qui ont voyagé sur le train avec nous.)

La cathédrale de Cuenca avec
ses trois coupoles bleues...

On reprend notre ballade et on voit un pont (visiblement très ancien) qui a une partie cassée. (Note Ian : Genre Pont d'Avignon) C'est assez cool (pas le fait qu'il soit cassé, mais il est vachement beau). Ah oui, juste avant ça, on est passé à côté de jeunes filles qui se faisaient prendre en photo par un gars sur le bords de la rivière… c'était un peu glauque : elles se changeaient dans la voiture et le mec avant une merde d'appareil photo standard… pas très professionnel tout ça…

Echec pour le repas, le bar indiqué comme sympa par le guide n'est pas terrible, (on est les seuls !). Le deuxième endroit est correct. On mange le plat du jour pour 1.50$. Honnête.

On recommence à traîner dans Cuenca (en faisant presque à chaque fois une pause pas le Cafecito, lieu vraiment excellent). Ana Maria essaie de nous traîner dans un deuxième musée, mais c'est raté. Il faut payer une entrée et c'est pour voir des trucs religieux dans un couvent… pas très motivé, moi… : ) (Note Ian : Moi non plus…) Pause par le " Cafe Austria " (gâteau très bons), on repasse par l'hôtel récupérer nos affaires et retour au Cafecito où nous passons la fin de soirée (repas, discussion).

Lecture et rédaction du journal
de voyage à "El Cafecito"...

Vers 20:30, on prend un taxi sans compteur (à Cuenca, aucun taxi n'a de compteur !?) qui nous amène à la gare de bus. C'est nettement moins glauque que celui de Quito même s'il y a un peu de tout… les "sécuritas" veillent. Notre bus est de loin le plus beau que nous ayons eu l'occasion de prendre : silencieux, confortable, on peut incliner les sièges un max et on a de la place pour nos jambes), nos bagages sont étiquetés, etc. En plus notre chauffeur roule bien, (il sait changer les vitesses, lui) et ne met pas la musique trop fort… bref, c'est le paradis ! Peut-être même qu'on pourra dormir un peu… on commence donc le trajet pour Quito (environ 10 heures) remplis d'espoir…

A part ça, n'oublions pas : les enfants qui travaillent leur endurance en montant et descendant les escaliers. (Note Ian : Rappelons que toutes les villes des Andes équatorienne se situe à plus de 2800 mètres, y compris Cuenca. Pour nous, rien que le fait de monter trois marches nous essouffle !)

Jour suivant: Samedi 1er

 
 © Sylvain Cujean & Ian Rickebusch - 2001