Equateur : Août - Septembre 2001  
- Agenda -

Accueil

Août :
   1  Dimanche 19  
   2  Lundi 20  
   3  Mardi 21  
   4  Mercredi 22  
   5  Jeudi 23  
   6  Vendredi 24  
   7  Samedi 25  
   8  Dimanche 26  
   9  Lundi 27  
 10  Mardi 28  
 11  Mercredi 29  
 12  Jeudi 30  
 13  Vendredi 31  
Septembre :
 14  Samedi 1er  
 15  Dimanche 2  

Lien :
   Costa Rica '02

Contact :
   Sylvain
   Ian

- Vendredi 24 Août -

Pañacocha - Coca, départ de nuit pour Quito

Levé assez tôt (environ 7:00) avec un ciel bleu et un soleil rayonnant: agréable. Petit déjeuner copieux (comme d'habitude), on se change (maillots de bain) et on prend les censés pour aller chercher l'anaconda... Cette fois, on a plus de succès: Ian manœuvre et le couple d'Allemands (Frank et Barbara) se joignent à nous. L'autre bateau à l'aide de Chuwi pour que ce soit moins la cata que la dernière fois. On prend une mini rivière, c'est hyper joli. Ian se fait déchirer le bras par des ronces, mais a part ca, tout est vraiment cool! On rentre après une petite heure parce qu'un tronc nous a empêché d'aller plus loin.

De g. à d. : Frank, Barbara, Sylvain et Ian
Adolfo nous dit au revoir depuis le rivage!

Douche rapide, préparation des sacs et embarquement. Attention à ne rien oublier et à s'habiller de la manière la plus adéquate. On n'aura probablement pas l'occasion de se changer avant Quito. Ramon pilote, Adolfo reste au camp. On lui donne un pourboire, lui serre la main et départ!

On redescend la rivière en direction du fleuve quand tout d'un coup Eline hurle qu'elle a vu un serpent. On se moque d'elle (du genre: t'as pris quoi comme drogue naturelle en faisant allusion à notre visite en forêt de l'autre jour). Elle ne démord pas. Ramon fait demi-tour et effectivement on voit un anaconda enroulé sur une branche qui se dore au soleil. On s'approche (très près) avant que, dérangé, il ne plonge dans l'eau.

L'anaconda... encore bébé mais déjà respectable!

On repart et on s'arrête un peu plus loin pour regarder comment vivent les "locaux". On voit des arbres excellent: café, avocat, goyave, etc. On goutte un espèce de jus fermenté bizarre, on observe, on regarde. Une dame a un mini singe attaché à une ficelle. Il est terrorisé mais marrant. Une fille de cette famille vient avec nous (faire des achats à Coca? Aller à l'école? Aucune idée, toujours est-il qu'elle est charmante). Avant de remonter dans le bateau, on demande à Frank de nous lancer notre appareil photo waterproof qui est dans mon sac. (On a loupé l'anaconda, on ne veut pas louper les prochains "événements".) Très sympa, il le trouve et tente de me le lancer, (je suis toujours sur le rivage). Dommage, deux mètres au-dessus de moi... PAF! contre le tronc d'arbre! Incroyable, l'appareil ne semble pas être endommagé. Il est donc aussi "tree proof"! Tout le monde se marre (sauf les deux boulets: la vieille et son petit-fils). (Note Ian : La vieille, une russe vivant en Allemagne et ne parlant que russe ; son petit-fils, une Equatorien adopté qui parle allemand et un peu d'anglais. Dans notre groupe de douze personnes (un couple d'Allemands super cool, un couple d'Américains sympa mais pas téméraires, la Suisse un peu space, les trois "crazy Dutchs", Sylvain et moi), la vieille et son petit-fils sont de loin les moins préparés et les moins sociables, d'où l'appellation de "boulets"!)

Retour sur le rio Napo!

Il fait un soleil de plomb et notre bateau n'a pas de toit. On grille mais avec le vent, on ne le sent pas trop... Après un peu plus de deux heures et demi de navigation, on s'arrête pour manger. Je suis mort... le soleil je pense... Ramon et la charmante jeune fille prépare le repas, on mange à l'ombre des arbres, sur une petite plage. On est vraiment bien. Après un petit moment, on voit débarquer un groupe. Ce sont nos successeurs. Ils descendent le fleuve avec le même pilote qu'on avait à l'aller. Ils s'arrêtent aussi pour manger... ils n'ont pas l'air de se marrer beaucoup... alors que nous, l'ambiance est excellente. Mais bon, au début, c'est assez normal... bref, nous, on se marre, on leur "vole" quelques bananes qu'ils avaient en trop pendant que Ramon et l'autre gars transfèrent nos bagages sur l'autre bateau. On croise, c'est plus simple. Tant mieux, notre nouveau bateau à un toit. On dit au revoir à Ramon (Ian et moi lui donnons un pourboire) et c'est reparti pour quelques heures...

   
Avec le toit, on est mieux...
   

   
Les militaires cherchaient des armes et de la drogue, ils ne trouveront que des chaussettes sales!
    Le soleil tape toujours autant. Peu avant Coca (une demi heure avant d'arriver), on voit des militaires, (une partie sur la plage, l'autre sur un bateau). Ils nous font signe, on leur répond... en fait, on avait mal compris. Ils nous arrêtent pour faire une vérification de nos sacs, etc. Cela tourne rapidement à la plaisanterie, notamment sous l'impulsion de Guusje (une des "crazy Dutchs") qui tchatche avec le militaire/interprète... on prend des photos, on leur dit au revoir et on repart.

On s'échoue dans un banc de sable. Ian joue au héros et trempe son froc... : ) C'est à cause des sables mouvants. Arrivé à Coca, les "crazy Dutchs", Ian et moi allons boire un verre en attendant que Frank et Barbara nous rejoignent, (ils doivent encore aller acheter leur billet de bus). En fait, ce bar est le lieu de rencontre des prostituées avec leurs clients (militaires, employés du pétrole). C'est un peu glauque... Quand Frank et Barbara nous rejoignent, on décide de changer d'endroit. On va à l'hôtel de notre premier jour à Coca. On boit un verre, on discute, on se marre, on joue aux cartes, on mange, on échange nos emails, on se change, on se prépare pour le trajet en bus... on a environ trois heures pour faire tout ca (entre 18:00 et 21:00).

   
Comme Ian, Frank (casquette) trempe son froc!
   

Départ pour l'arrêt de bus vers 20:45. On y retrouve Barbara (la Suissesse) qui a passé le début de soirée avec la charmante Equatorienne. Ian est jaloux, non je déconne... : ) Il y a aussi un jeune anglais qui nous dit qu'il y a deux semaines, pendant une nuit, tous les bus se sont fait détrousser... sympa! On n'a pas le choix de toute façon. On monte avec la peur au ventre, pas à cause des voleurs mais à cause de l'enfer que nous allons vivre pendant 10 heures... Ca va être horrible!!!

Jour suivant: Samedi 25

 
 © Sylvain Cujean & Ian Rickebusch - 2001