San José, départ pour le volcan
Barva
Comme prévu, le réveil
sonne pas trop tôt, ce qui nous donne l'impression
de faire la grasse matinée (levé vers
8h30).
Isabel nous prépare le petit
déjeuner (copieux comme d'habitude), nous on
s'empiffre avant de finir de préparer nos affaires.
Eduardo nous emmène à
la place où on peut prendre un bus pour Heredia.
Le chauffeur est un peu un con, mais bon, on y arrive.
Le truc, c'est qu'il nous dépose au coin d'une
rue en nous disant que c'est le dernier arrêt
(tout le monde semble descendre d'ailleurs), alors que
ce n'est pas la place centrale
On marche un peu
dans les rues, on demande notre chemin et on arrive
à la place centrale. Le bus qui doit nous amener
à Paso Llano ne part pas de là, on demande
donc à une dame. Elle est hyper sympa et nous
accompagne au bon endroit. Durant le trajet, Ian et
elle profite de discuter un peu. (Note Ian : Il se
trouve même que cette dame a été
en Suisse une fois et qu'elle se souvient de Lucerne
et de son pont.)
Comme on est en avance, on fait un
tour dans le marché central. C'est en fait une
énorme halle couverte dans laquelle se succèdent
plein de petites échoppes, principalement de
nourriture (boucherie, poissonnerie, épicerie,
). C'est assez space, mais très intéressant
car typique de l'Amérique Latine.
On prend finalement notre bus,
(il est midi), avec un chauffeur très sympa.
C'est un peu le folklore : il s'arrête à
chaque maison (ou presque) pour embarquer du monde.
Détail marrant : une grande partie des
voyageurs sont des écoliers en uniforme.
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Le bus nous dépose à
Paso Llano (Porrosati)... |
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On arrive environ une heure après
à destination. Maintenant, il faut qu'on monte
jusqu'aux cabanes Tamarak. C'est à un peu plus
de 6 Km de là. On commence donc notre "ascension"
: c'est très vert (comme d'habitude), mais ça
nous fait un peu penser aux Alpes. Par contre, la route
nous rappelle bien qu'on est au Costa Rica : nids-de-poule
et son tracé étrange (avec beaucoup de
pentes très raides qui montent et qui descendent)
ne sont pas vraiment des choses courantes chez nous
Certains coins ressemblent beaucoup
à la Suisse... |
... et d'autres pas du tout!
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A mi-parcours environ, un vieux gars
dans une voiture d'un certain âge s'arrête
et s'adresse à nous par nos prénoms. C'est
le vieux des cabanes Tamarak qui descendait pour nous
chercher. Il est très sympa et parle (juste un
peu) français.
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Notre petite cabane...
... avec tout le confort nécessaire.
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La cabane où l'on passera
la nuit est géniale : toute petite mais
très bien aménagée (même
si cela reste très sobre), avec électricité,
douche avec eau chaude, etc. L'étage inférieur
est composé de la cuisine, coin salon,
salle de bain ; l'étage supérieur
est l'espace pour dormir. Le cadre est splendide
: on est sous les arbres, relativement isolé.
En fait, le vieux habite dans sa maison un peu
plus loin. Il nous invite à boire un café
et on passe une petite heure en sa compagnie.
Au début, ça faisait un peu drôle
de voir ce vieux, seul, au milieu de sa montagne,
écoutant de la musique classique (genre
plus agressive que guillerette) assez fort
Moi, ça me faisait un peu penser à
"Shining" et je le voyais déjà
nous trucider pendant la nuit. ; ) Mais en fait,
c'est un vieux très sympa, très
disponible.
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Comme il a un petit problème
avec son PC, il nous demande de regarder. Finalement,
on lui écrit une marche à suivre pour
régler le problème, car ce n'est pas possible
de le faire de suite. On le quitte vers 16h00, après
s'être mis d'accord sur l'horaire de demain :
rendez-vous chez lui à 4h15 pour le petit-déjeuner
pour être certain de partir tôt pour le
volcan Barva, afin de bénéficier d'une
météo dégagée (car la brume
monte en début d'après-midi).
On commence à avoir faim, donc
on descend à pied au restaurant de Sacramento,
le petit village qui est 500 mètres plus bas.
On y mange un plat typique, très bon et très
copieux : le "casado". On y reste un moment,
Ian discutant avec le patron et deux mecs qui sont venus
y boire une bière. J'avoue que ma motivation
à apprendre l'espagnole augmente de jours en
jours, tellement c'est frustrant de ne pas pouvoir communiquer
avec les gens du coin
Sylvain rédige le journal...
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... et je "prépare"
les bouteilles d'eau pour demain. |
On repart vers 18h00 sous une
pluie battante, avec des tortillas au fromage
pour demain matin et deux bouteilles d'eau. Retour
à la cabane où on allume quelques
bougies pour faire plus ambiance "chalet-aventure"
avant de nous plonger dans la lecture de nos bouquins
respectifs. On commence tranquillement à
fatiguer et, finalement, on verse vers 20h30.
Les pieux sont plutôt humides et donc plutôt
frais quand on entre dans les draps
mais
c'est génial ! Enfin, si on pouvait faire
en sorte que le chien d'à côté
arrête d'aboyer (il a commencé dès
notre retour vers 18h15), ce serait vraiment le
paradis sur terre
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En haut, l'espace pour dormir...
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Le réveil est réglé
sur 4h00
Ce qui justifie un peu le fait de se
coucher aussi tôt
Jour suivant: Vendredi
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