Costa Rica : Août - Septembre 2002  
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   Sylvain
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- Vendredi 6 Septembre -

Volcan Barva et retour à San José

Comme prévu (merci à notre réveil immonde), on se lève à 4h00 du matin. Personnellement, j'ai hyper bien dormi (env. 8 heures), contrairement à Ian qui a eu de la peine à dormir entre 23h00 et 2h00.

On se prépare en vitesse (étant donné la température extérieure, c'est pas étonnant) et on va à la maison du vieux pour prendre le petit déjeuner.

Vue panoramique (5h00 du matin)...

Quand on arrive, on ne voit aucune lumière. On frappe à la porte… personne. On regarde par les fenêtres… rien. En fait, on entend un vague bruit de ronflement ! Le vieux est toujours en train de dormir… On finit par le réveiller et il nous prépare un petit déjeuner à l'arrache… à la base, on devait partir pour le volcan Barva à 4h30, finalement on décolle un peu après 5h00.

En montant vers la réservre...

   
Carte de la région du volcan Barva
   

Après une petite heure de marche, on arrive à 6h00 à l'entrée du parc. Deux chiens (genre chiens de chasse) nous suivent depuis qu'on les a croisés dans une ferme. Ils sont un peu chiants, mais marrants : ils partent devant, s'arrêtent, repartent, aboient, etc. Ca nous fait de la compagnie, c'est marrant. On frappe à la porte de la maison des rangers pour pouvoir payer notre entrée, mais rien ne se passe… Il nous semble entendre quelques bruits, mais personne ne vient. Finalement, à 6h20, une dame nous ouvre (cela fait quand même 20 minutes qu'on attend) et nous vend nos tickets d'entrée. Ian lui précise que les chiens ne sont pas les nôtres (bien qu'ils attendent tranquillement à nos côtés).


Sylvain à l'entrée de la réserve...
Sur le "sendero secreto" (chemin secret)...

C'est parti pour la visite du parc ! On marche environ une heure avant d'arriver au 1er lagon (lac au fond du cratère) : le lagon Barva. (Note Ian: On est monté par le "chemin secret" (en rouge).) C'est hyper beau et recouvert de flore. Rien à voir avec les cratères de certains volcans, ici la végétation recouvre tout le tour du lagon, et le fond de la cuvette est rempli d'eau. On remonte à un petit mirador. C'est génial, pour y arriver, on a dû passer par des chemins serpentant au milieu de la forêt, mais plutôt bien aménagés… vraiment superbe !

   
Le soleil commence seulement à percer ...
   

Ascension vers le mirador, toujours
accompagnés par les deux chiens...
Barva Lagoon, 2800 mètres d'altitude.

   
Tout en haut à droite, parmis la végétation, on peut apercevoir le mirador.
   

On descend ensuite au bord du lac où il y a une plateforme au raz de l'eau. On en profite pour faire un pause casse-croûte parce qu'il n'y a pas à dire mais la marche, ça creuse !

Ce n'était pas prévu, mais finalement on estime avoir le temps d'aller jusqu'au 2ème lagon : le lagon Copey. Celui-ci est à environ une heure de marche et est nettement plus sauvage.

Le chemin pour y arriver est vraiment hard ! Au début, ça va, mais plus on avance, plus il devient étroit et boueux. On finit par devoir sauter d'une racine à une autre pour éviter de planter nos pieds dans la boue. C'est génial, ça nous rappelle Pañacocha, l'année passé en Equateur. En plus, le fait qu'on soit que les deux, sur un sentier pas du tout touristique (c'est visiblement pas tous les jours que des touristes passent par là) et accompagnés pas nos deux potes, les chiens, rendent cette ballade assez extraordinaire. La flore est incroyable et très différente de celle qui entourait l'autre lagon…

Sylvain sous un "sombrillo del pobre"
("parapluie du pauvre")
Le chemin vers le Copey Lagoon se
fait parfois très boueux...

On atteint notre objectif après environ ¾ d'heure, plutôt physique et "challenging". Le lagon est uniquement visible dans un petit espace dans la végétation. Pas de plateforme ici, c'est vraiment très sauvage, donc génial.

   
Vue du Copey Lagoon...
   

On remonte à un rythme soutenu (environ 30 minutes) avec un soleil qui se fait de plus en plus fort. Malgré tout, on commence à sentir la fatigue (bonjour les litres de transpiration et la quantité de calories dépensées).

On commence à redescendre vers la cabane des rangers et on voit un panneau indiquant un point de vue. Comme on est un peu en avance sur notre timing, on profite pour y aller, toujours accompagnés de nos deux chiens, bien entendu. P'tain, on pensait que ça serait plat, et ben c'est raté ! On descend pour mieux remonter ensuite. En plus, ça nous semble être un peu plus loin que les 900 mètres indiqués. Bref, on commence à comprendre qu'on marche depuis quatre heures, à un rythme soutenu.

Le "point de vue"...

   
Petite discussion avec l'un des gardes...
   

On redescend ensuite jusqu'aux cabanes Tamarak, avec une petite pause de 20 minutes à la maison des rangers où Ian profite de discuter un peu avec l'un d'eux. On arrive finalement, à moitié mort, il faut bien l'admettre, vers 11h30, soit après plus de six heures de marche. La vache, on la sent passer !

On s'arrange avec le vieux : il nous descendra en voiture à l'arrêt de bus, ce qui nous laisse le temps de prendre une douche et de nous acheter un truc à manger.

Il nous dépose donc devant un petit restaurant et ne nous fait pas payer pour le petit-déjeuner (de ce matin). Vraiment sympa ! Un truc à recommander ! On mange un truc en vitesse et on prend le bus. C'est le même bus qu'hier à l'aller. Le chauffeur est sympa, il y a du monde dont des écoliers, etc.

A Heredia, on prend le bus pour San José et (décidemment ce doit être un critère de recrutement pour cette compagnie de bus), le chauffeur est antipathique et nerveux. Pas de bol, on est bloqué ½ heure dans des embouteillages à cause d'un petit accident. Bref, finalement on arrive chez Eduardo et Isabel. (On a fait le dernier bout en taxi.)

On discute un peu, on se douche, on se vautre, on dort un peu. Comme d'habitude, quoi. ; ) Ian appelle Melina est le rendez-vous est fixé à 21h00 au "Café Mundo"… On soupe donc avec Isabel et Eduardo avant de prendre un taxi pour y aller.

Melina et Ian, au Café Mundo...

C'est un endroit très cool, assez "jet-set, artiste homosexuelle" style, les amis de Melina semble être assez "artistes", mais sont très sympas, même s'ils ne parlent qu'espagnole ou presque. En fait, si on est tous là, c'est parce que Melina a participé à un "projet" dans cet endroit : il y a un "event" lié à une marque de clope et elle a "designé" les vêtements des miss (très charmantes d'ailleurs).

Vers minuit, on part et Melina nous ramène. Sur la route, on dépose les deux modèles (toujours aussi charmantes) pour qu'elles puissent prendre un taxi.

Melina nous dépose devant la maison. On se couche un peu après minuit et demi avec le réveil réglé sur 5h30 car demain, c'est le jour du rafting ! Décidemment, on n'arrête jamais dans ce pays… et c'est tant mieux.

A ne pas oublier : le coup du réveil réglé à 17h30 (pour notre sieste de l'après-midi) que Ian éteint sans se rendre compte… Finalement, on se réveille à 19h00… On devait quand même être un peu fatigué… ; )

Jour suivant: Samedi 7

 
 © Sylvain Cujean & Ian Rickebusch - 2002