Costa Rica : Août - Septembre 2002  
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- Samedi 7 Septembre -

Rafting sur le "rio Pacuaré"

Rafting today !!! Comme d'habitude, on se lève tôt (5h30), histoire d'avoir le temps de se préparer. Eduardo, encore une fois (d'ailleurs, on commence à avoir un peu honte de l'obliger à se lever tôt pour nous trimballer à droite et à gauche… en tous cas, ça nous rend vraiment un énorme service !), nous emmène en voiture au point de rendez-vous : un hôtel dans le centre de San José. La miss lui a dit qu'on nous attendait dans le lobby de l'hôtel… OK, très bien. On se renseigne, il ne semble pas qu'il y ait de "lobby" pour "Rios Tropicales" (l'entreprise de rafting)… OK, c'est pas grave, on attend dehors avec deux australiens, également en train d'attendre le mini bus…

Ah oui, détail marrant : la voiture qu'on a prise ce matin était celle d'Isabel et, Ian et moi trouvions qu'elle sentait très fort l'essence… Eduardo est passé au garage après nous avoir déposé, il y avait un problème avec le système d'injection, je crois, et l'essence fuyait par grands jets. Toujours est-il que c'était très dangereux, que cela aurait pu exploser… Eduardo, tranquille comme d'habitude, n'était pas stressé pour autant…

Le bus passe donc nous chercher, le "guide" est un marrant avec longs cheveux, casquette, pantalon large, etc. C'est amusant de voir à quel point tous les gars du monde qui bossent dans ce genre d'agence sont tous habillés pareils et ont le même look…

Le trajet dure deux heures (le temps de passer les montagnes, par la fameuse route qui relie San José à Limon, celle qui a l'unique tunnel du pays) et on arrive au camp de base où l'on prend le petit déjeuner. Genre copieux, parce qu'on ne dînera que vers 14h30, après le rafting. Un mec d'une quarantaine d'années (accompagné de son fils de 13 ans) nous accoste en allemand, sachant qu'on est Suisses (on l'a dit au guide pendant le trajet). En fait, il parle aussi très bien français et a habité en Suisse plusieurs années. La mère de son fils est genevoise, ils y ont vécu plusieurs années. En plus, il travaille pour Holcim sur un projet de réduction de CO2 au Costa Rica et, "must du must", il connaît Eclépens et son usine ! Le monde est vraiment petit, c'est hallucinant.

Après ½ heure (repas et changement d'habits), on repart pour ¾ d'heure de bus jusqu'au départ du rafting. Le bus nous dépose à un endroit, car après il ne peut plus descendre : forcément, c'est hyper raide et c'est un chemin plein de cailloux… On le descend pendant 15 ou 20 minutes (c'était quand même assez long), sous un soleil de plomb. (Il est environ 11h00 du matin, les heures vraiment chaudes commencent.)

   
La route devient plus difficile à mesure qu'on approche du but...
   

Arrivé en bas, on s'équipe et c'est parti pour le "speach" sur la sécurité avec des blagues à deux balles, mais qui nous font quand même bien marrer. Le mec qui nous donne les explications est le photographe : il nous accompagne en kayak et prend plein de photos qu'ils vendent (assez cher d'ailleurs) à la fin de la journée. On se répartit dans les rafts (trois en tout). Ian et moi sommes chacun dans un bateau différent pour une question de langue : je suis dans le raft des gens qui ne parlent pas espagnole, nos ordres seront donnés en anglais. Ian est dans un raft avec des mexicains, donc avec des ordres en espagnole…

Sylvain et son "team" parlant anglais...
Ian et son "team" de mexicains...

J'ai le privilège d'être avec une espèce de mongole américain, tout le temps en train de hurler "Yeah, wouh, yes, do it again, cool, yeah, wouh !" C'est insupportable… En plus, il n'écoute rien de ce que dit notre pilote, donc il fait n'importe quoi… Bref, un boulet dans toute sa splendeur ! Ah oui, comble du comble : quand on a répartit les rafts, il nous a fait un salut militaire avec un "je suis fier de servir avec vous sur ce bateau, les gars". Un vrai boulet de chez boulet !

Ian, devant à droite dans le raft jaune...
Sylvain, à droite au milieu dans le raft bleu...

Bref, c'est parti pour le rafting… On est six sur le raft, plus le pilote et un jeune qui apprend. On passe un ou deux petits rapides et on va pour surfer une vague… On prend la flotte à droite (mon côté), on verse, et BLAM deux mecs à l'eau : le boulet de ricain et moi… Ca brasse pas mal, l'eau est assez chaude : bonne entrée en matière ! ; ) Un gars en kayak (celui du bus) vient vers nous pour nous dire quoi faire. En fait son rôle est juste d'être là en cas de problème… C'est le "security" kayak. C'est bien vu, parce qu'il est très mobile… On voit que c'est pas des amateurs et c'est tant mieux.

C'est parti pour trois heures de folie...
Et hop, on monte...
   
On appelle ça prendre l'eau...
   
Euh... Vous voyez la casque jaune, derrière là?
Et blam, on descend...

La descente continue. C'est génial ! On passe dans des coins hyper sauvages et absolument magnifiques. Les rapides de classe IV sont assez impressionnant et donc hyper marrant ! D'autant plus que le boulet de ricain n'est plus avec nous : on l'a déposé avec deux autres gars parce qu'ils ont pris le forfait deux jours. On n'est donc plus que cinq sur mon raft (y compris le pilote et le stagiaire). Franchement, heureusement qu'on a déposé le boulet, parce que dans les rapides plus sports, il nous aurait fait chier, j'en suis sûr… Bref, la descente est géniale. On a même des bouts assez calme où presque tout le monde se met à l'eau et se laisse dériver à côté du raft… étant donné la chaleur ambiante (P'tain, le soleil des Tropiques, c'est quelque chose !) C'est vraiment le bonheur !

"Paddles up", on a survécu...
Ca se calme, on peut profiter du paysage...

Après trois heures de descente, on arrive à destination. On sort les rafts de l'eau pour les monter sur la remorque. Ensuite, on reprend le bus pour aller manger (au même endroit que le matin). C'est là que je commence à sentir que j'ai eu très chaud… J'ai un peu mal à la tête et me sens pas hyper bien… Je pensais que j'avais mis assez de crème et que le casque et mon T-shirt me protégeaient, mais c'est raté… Je dois avoir une mini insolation. Ca va, c'est pas la mort, mais c'est pas la grande forme non plus. En plus, j'ai brûlé sur les genoux et le bas des cuisses… Visiblement, mon maillot de bain ne me protégeait pas autant que je le pensais… Je profite de boire beaucoup pendant le repas et me mets mon T-shirt mouillé sur la tête pour les deux heures du trajet retour. Je pense que ça m'a pas mal sauvé, car une fois de retour à San José, je me sens un peu fatigué (toujours avec un mal de tête), mais ça va…

On prend un taxi pour rentrer chez Eduardo et Isabel parce qu'on n'a pas envie de se faire chier avec les bus.

Comme d'habitudes, nos parents d'adoption nous accueillent en nous offrant quelque chose à boire… On se pose, on discute, c'est vraiment sympa.

On prend une petite douche avant de manger avec Eduardo et Isabel. Comme on est un peu mort, on se vautre ensuite sur nos pieux, bien que Shuray (la fille Alpizar, une amie de Ian d'il y a 9 ans) (Note Ian : Précision, on se connaît depuis presque 20 ans !) doit passer nous chercher vers 21h00. Impossible de tenir, je m'endors (fatigue + trop de soleil = sommeil assuré).

J'arrive péniblement à émerger juste avant qu'elle arrive. Elle est venue nous chercher avec une de ses amies (c'est d'ailleurs elle qui conduit). Shuray est vraiment une fille incroyable : elle est hyper sympa et hyper énergique. Au point de me faire passer pour un dépressif amorphe les jours où je suis en pleine forme (certaines personnes qui me connaissent doivent comprendre de quoi je veux parler). Bref, elle a une énergie incroyable et un sourire charmant en permanence sur les lèvres. Au point que cela me réveille un peu, c'est dire. On va dans un premier bar pour boire une bière (Note Ian : Le bar situé dans "El Pueblo" sorte de village artificiel où l'on trouve toutes sortes de bars et restaurants et où on était allé, Shuray et moi, il y a 10 ans, avec nos parents.), mais la musique est trop forte pour parler. Un ami de Shuray nous y rejoint.

On part ensuite pour le "Jazz Café" où l'ambiance est plus calme habituellement. L'amie de Shuray se rentre, c'est donc avec la voiture de son pote qu'on y va. Raté ! Il y a un concert (genre reprises de classiques du rock : the doors, les beatles, …) et c'est hyper bruyant. On se met un peu à l'écart pour pouvoir parler et on passe une sympathique soirée. Vers minuit et demi - une heure moins le quart, on n'en peut plus et on se rentre. Shuray et son pote finissent leur bière avant de rentrer, mais c'est OK, parce qu'on n'est pas très loin de la maison d'Eduardo et Isabel… On rentre donc à pieds.

Comme le dit si bien Eduardo : "Quelle vie on mène, hein ?" ; )

Jour suivant: Dimanche 8

 
 © Sylvain Cujean & Ian Rickebusch - 2002