San José - Miami - Madrid - Genève
- Lausanne
Jour du départ ! On se lève
vers 6h00, histoire d'avoir le temps de se préparer
et de finir nos valises (enfin ça, ça
concerne surtout Ian), ; )
Petit déjeuner "à
la Eduardo", brossage de dents et c'est le
moment de partir. Isabel ne nous accompagne pas
à l'aéroport, on lui dit donc au
revoir. C'est difficile d'exprimer à quel
point j'ai été touché par
leur accueil (à elle et Eduardo) : je ne
les avais jamais vu et c'était comme si
j'étais leur neveu. Leur gentillesse et
leur générosité sont sans
limite, ce sont vraiment des gens incroyables.
C'est donc assez émouvant de dire au revoir
à Isabel, parce qu'on ne sait pas quand
on se reverra. Mais une chose est certaine, le
jour où je remets les pieds au Costa Rica,
je reprends contact avec eux dans la seconde !
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Le chef Eduardo... |
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Eduardo nous emmène donc à
l'aéroport. Il nous dépose devant l'entrée
et on lui dit au revoir. Là aussi, c'est assez
émouvant. Mais bon, on est des hommes des vrais
! Donc on ne le montre pas trop. ; )
Quand on entre dans l'aéroport,
un mec demande à Ian son passeport, mais c'boulet
passe tout droit
Le mec insiste en gueulant un
coup. Visiblement c'est efficace, Ian s'arrête.
: ) On montre notre passeport et notre billet, c'est
OK, on peut entrer (en fait, pas n'importe qui peut
entrer dans l'aéroport, c'est pour ça
qu'ils font des contrôles).
On paie notre taxe de sortie (17$),
on remplit le petit papier, quelqu'un vérifie
nos passeports, on se fait contrôler nos valises
et on attend pour pouvoir faire le check-in. Une demoiselle
est juste derrière nous
avec un passeport
suisse. Il s'avère qu'elle vient de Vevey et
qu'elle connaît Ian (un peu : c'est la sur
d'une amie d'une amie de Ian à l'âge de
13-14 ans
bref, c'est pas non plus des monstres
amis). Elle est très sympa et on fera tout le
voyage en sa compagnie. On n'est jamais ensemble dans
les avions, mais à chaque escale on se retrouve
pour discuter, boire un verre.
Notre séjour se termine...
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Premier vol : San José - Miami.
L'avion n'est pas trop plein, on a trois sièges
pour deux. Je suis à la fenêtre, ce qui
me permet de voir (il me semble) la région de
Tortuguero. L'arrivée au-dessus de la Floride
n'est pas mal non plus. Le vol est tranquille, tout
se passe bien.
Après l'atterrissage, Ian et
moi, nous nous dépêchons histoire de passer
l'US Imigration avant la masse (parce que là,
c'est toujours le bordel !). On est donc les premiers
à arriver, au point que cela surprend le personnel
au sol d'Iberia qui est censé nous rediriger
dans la bonne file (Iberia est la seule compagnie à
pouvoir faire des "pseudo" transits à
Miami). Du coup, on n'a personne devant nous et en trois
minutes chrono on a passé l'US Imigration (qui
contrôle le numéro de passeport). Je tiens
à dire que pour la 1ère fois, le mec était
hyper sympa. Un américain, la cinquantaine, qui
fait l'effort de me parler en français et ayant
le sens de l'humour, c'est assez rare pour le relever.
Notre vol pour Madrid ne part que
trois heures et demie plus tard
On doit donc attendre
dans une salle où s'entassent toutes les personnes
en transit (Europe => Amériques ; Amériques
=> Europe). Les seuls shops sont un duty free tout
pourri et minuscule, et un micro bar où on peut
acheter des hot-dogs et du pop-corn
pas terrible
pour tenir plus de trois heures
En plus, on est entouré de
"grenouilles de bénitier" en pèlerinage
(visiblement) en Israël. Une des dame va même
me filer un flyer des "Evangélistes du Panama
je sais pas quoi" pour faire de l'évangélisation
je suppose
la pauvre, elle ne sait pas que pour
moi, c'est peine perdue. : )
On finit par embarquer dans notre
747 pour Madrid. A nouveau, le service est assez discutable
genre agressif et peu attentif aux clients. Mais le
pire, c'est "l'état" de certaines hôtesses
: vieilles et moches. Mais vraiment vieilles et moches
! La folie. En plus, elles sont plutôt antipathiques,
ce qui n'arrange rien
c'est étonnant et
nous ça nous fait bien marrer.
Le vol est assez tranquille, je réussi
à dormir un peu (une heure ou deux). Ian n'y
arrive pas à cause de sa voisine qui n'est pas
bien (hyper stressée, toujours en train de bouger).
Atterrissage à Madrid, on a
un peu plus de deux heures à tuer : on se ballade
dans les shops, on va boire un verre (toujours accompagnés
de Vanda, notre compatriote), on rigole (peut-être
est-ce dû à la fatigue).
On va à la porte d'embarquement
et un bus vient nous prendre. On attend les retardataires
qui arrivent en courant avant de partir pour un tour
de l'aéroport digne d'une visite pour car de
japonais. On fait absolument tout le tour de l'aéroport
avant d'arriver finalement à notre avion. On
commençait tous à se demander si le chauffeur
savait vraiment où il allait
Le vol Madrid - Genève se passe
bien, même si la bouffe n'est pas terrible
On atterrit à l'heure prévue et les bagages
arrivent hyper vite (il faut dire qu'il n'y en a pas
beaucoup). Je les récupère et attend Ian
au moins cinq minutes parce qu'il est allé aux
toilettes se refaire une beauté. : )
Sa mère nous récupère
et on rentre sur Lausanne. On la dépose à
l'Uni et on va voir Philippe qui a les clés de
Ian. On s'attarde, on discute, on fait une pause à
la cafete du B1 (comme à la belle époque
boudiou !!!) et on raconte notre voyage.
Ensuite Ian me ramène chez
mes parents, histoire que je récupère
mes clés et ma voiture qui était en "pension"
chez un voisin, bien à l'abris
On passe la fin d'après-midi
avec mes parents avant de rentrer (enfin) chacun chez
soi.
J'arrive finalement chez moi vers
19h00 (ce qui correspond à 11h00 du matin au
Costa Rica). Le temps de voir Steven un moment, de me
doucher (la vache ! Le bien que ça fait de se
doucher avec une douche chaude et un fort début
!!! La folie) et je passe chercher Ian pour aller manger
une pizza au Château (forcément, ni l'un
ni l'autre avons quelque chose dans nos frigos respectifs
).
Je le ramène vers 22h00, rentre
chez moi, mâte un peu la téloche et vais
me coucher vers 23h30
avec un petit sentiment
de solitude et de mélancolie
Ca doit être
le contrecoup du voyage, la fatigue, je sais pas
Il faut dire que cela fait plus de deux semaines qu'on
n'a pas arrêté de faire des trucs et de
voir du monde
Se retrouver seul chez soi, ça
fait bizarre
il va bien falloir se réhabituer
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