Lausanne - Genève - Madrid - Miami - San
José
Tout a commencé hier par une
journée de folie (je dois admettre que j'étais
un peu à la bourre, par manque de préparation)
: achats l'après-midi en ville avec Ian (cadeaux
à donner aux gens qui nous accueillent) après
avoir fait quelques trucs administratifs nécessaires
(paiements, téléphones,
). J'ai
aussi pu acheter le matériel qui me manquait
à savoir : sac à dos, k-way, costume de
bain, etc. C'est ma carte de crédit qui a morflé
! : )
Le soir, entraînement plutôt
physique (merci Ian), mais c'était vraiment sympa
de faire un peu de sport
ensuite, on rentre chez
moi pour manger, on se vautre devant la télé
½ heure avant que je fasse remarquer à
Ian qu'on avait peut-être mieux à faire.
Départ pour chez lui (prendre ses clés),
passage éclair chez Philippe et Elisabeth (merci
pour le gâteau aux pommes ; ) puis départ
pour Cremières (où Ian laisse sa voiture
chez sa mère). Petite discussion tranquille avant
de rentrer sur Lausanne. J'arrive finalement chez moi
à 23h30 pour (enfin) commencer ma valise
pour info, c'est prévu que mes parents passent
me chercher à 6h00 demain matin (donc samedi)
la nuit sera courte ! A 0h30, coup de fil de Ian : on
en est au même point : la valise avance, mais
pas forcément aussi vite qu'on le souhaiterait
Je me couche finalement vers 1h30, mais pas facile de
s'endormir (stress, agitation,
).
Mon réveil me surprend un peu
plus de trois heures plus tard
p'tain c'est dur
! Douche, préparation, bouclage définitif
de la valise et hop les parents arrivent. On charge
le matos et on passe chercher Ian (6h10).
Trajet tranquille (forcément,
pas trop de trafic à ces heures là
),
arrivée à l'aéroport, check-in,
petit café-croissant avant de passer la douane.
On embarque dans notre MD-87 (pas
très gros) à destination de Madrid. On
n'a pas beaucoup de place, mais ça va, c'est
pas trop long.
A Madrid, en attendant notre embarquement,
on a le temps (et le privilège) d'observer un
peu ce qui se passe : un espèce d'alcoolique
qui fait chier tout le monde et qui transvase sa bouteille
de vodka dans une bouteille en PET, quelques jolis spécimens
de la gente féminine latino (pour le plus grand
plaisir de Ian ; ), etc.
On finit par embarquer dans notre
Boeing 747 (yes ! un jumbo !). Par contre, la place
de Ian est prise, donc il en prend une autre (juste
devant). Après cinq minutes, il se rend compte
que j'ai (beaucoup) plus de place que lui. Résultat
: on échange (forcément, le nabot de service
se tape le siège de merde). Mais, le couple derrière
Ian change de sièges, je prends les leurs et
finalement, au moment du décollage, on est les
deux sur une rangée de trois sièges et
avec pas mal de place pour les jambes ! Le bonheur,
quoi ! Vol tranquille (peu ou pas de turbulence), atterrissage
vers 15h00 (heure locale, donc 21h00 en Suisse) sans
problème.
Sylvain en pleine lecture...
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On s'occupe comme on peut...
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Par contre, les problèmes ont
commencé juste après : ces boulets d'américains
nous obligent à tous passer l'immigration, même
si on n'est qu'en transfert. Résultat : on attend,
on attend, on insulte les américains, on attend,
on se fout de la gueule des américains, on attend,
on attend
finalement, on passe devant le mec qui
se contente simplement de rentrer le numéro de
passeport dans l'ordinateur et de tamponner notre "boarding
pass". Ensuite, marche arrière, on retourne
d'où on vient pour aller dans la salle d'attente
d'Iberia réservé aux transferts. Il fait
1000 degrés, hyper lourd, l'odeur de transpiration
des voyageurs fatigués se mélange subtilement
à celle du pop-corn vendus par une femme obèse
de chez obèse (genre 200 kilos, facile)
Bref, le bonheur
Notre avion aura du retard, mais
bon, forcément quand on est si mal organisé,
c'est normal. Comme je l'écrivais l'année
passée (lors de notre voyage en Equateur) : "Enculés,
les américains !" ; )
Finalement, on embarque dans un avion
relativement petit (env. 120 places), après avoir
assisté au départ des gens pour plusieurs
autres destinations d'Amérique Latine. Ian et
moi ne sommes pas du tout à côté
l'un de l'autre. Jusque là, c'est pas grave.
Le seul truc, c'est que je me retrouve à côté
d'une fillette de deux ans (peut-être même
un peu moins) visiblement victime d'hyperactivité.
Ca n'arrête pas : "je prends un truc, le
lâche, attend que ma maman me le redonne et recommence.
Je me lève sur mon siège, m'agrippe au
bras de mon sympathique voisin (là, c'est moi),
me rassieds, trempe ma main dans le verre d'eau de ma
maman, hurle sans raison, pleure éventuellement
et recommence
". Difficile dans ces conditions
de se reposer
mais bon, le vol n'est pas trop
long, donc ça va. On arrive à l'heure
à San José (18h30, soit 20h30 à
Miami et 2h30 du matin en Suisse).
L'aéroport est assez
beau (visiblement refait il n'y a pas longtemps),
les gens tranquilles. On récupère
nos bagages, passons un "contrôle"
de sécurité et retrouvons Eduardo
et Isabel à la sortie. C'est chez eux que
nous avons notre "point de chute" durant
tout notre séjour. Ils sont excellents
: très sympas, parlent très bien
français et vraiment hyper accueillant.
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Eduardo et Isabel dans leur jardin...
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Le "grand" salon, avec
les arbres... |
Sylvain au milieu du "petit"
salon... |
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Un coin de jardin... |
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Leur maison est extraordinaire.
Ouverte sur un jardin splendide, elle est grande,
avec des véritables arbres au milieu, décorée
avec beaucoup de goût. C'est vraiment difficile
à décrire, mais c'est génial.
En plus d'Eduardo et Isabel, il y a un chien,
3 ou 4 chats (Note Ian : En fait, il y en a
5 !), un ara, un perroquet et deux tortues.
Tout se petit monde vit ensemble dans cette fantastique
maison.
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L'une des tortues vivant dans le
jardin... |
La "veranda" avec, au
fond, le vieux juke-box... |
On passe un super début de
soirée à discuter devant le vieux juke-box
(année 60) avant de manger un vrai repas préparé
par Isabel. Vers 22h20, on en peut plus et on va finalement
se coucher (cela fait quand même 6h20 en Suisse).
Première impression sur le Costa Rica : vraiment
excellent, je sens que ça va être cool.
Jour suivant: Dimanche
1er
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