San José
Comme on n'a pas vraiment d'impératifs ce matin, on
se lève pas trop tôt (vers 8h00 ou quelque chose
comme ça).
Après le petit-déjeuner, Eduardo nous emmène
dans une rue où il y a plusieurs boutiques à
souvenir. Ca nous prend pas mal de temps pour regarder ce
qu'on pourrait (se) ramener
Il faut dire qu'autant Ian
que moi ne sommes pas vraiment des acheteurs impulsifs : on
aime bien regarder et comparer tranquillement avant d'acheter.
Le truc, c'est qu'on est un peu serré par le temps,
parce qu'Eduardo et Isabel accueillent Alain (leur ami breton
de Playa del Coco) et Carmen aujourd'hui. En effet, ils viennent
faire quelques contrôles médicaux à San
José et donc, Eduardo et Isabel leur mettent l'appartement
à disposition. Tout ça n'a rien à voir
avec notre timing serré ? Mais si ! Eduardo doit passer
les chercher à l'arrêt du bus vers 13h00, on
doit donc être rentré vers midi à la maison
Ce qui nous laisse environ 1h30 et, franchement, ce n'est
pas énorme.
Bref, finalement je repars avec un tableau pour ma mum qui
aura son anniversaire le 20, soit deux jours après
notre retour. Par contre, le T-shirt que je voulais, ils ne
l'ont plus. : ( Tant pis, avec un peu de bol, j'en trouverai
un autre avant de partir. Ian, lui, est plus chanceux, ils
ont celui qu'il veut
Bref, on rentre donc à la maison où Isabel nous
a préparé un bon plat de pâtes. C'est
génial, cela faisait justement deux jours qu'on en
parlait
parce que le riz sous toutes ses formes, ça
va un moment, mais un bon plat de pâtes, y a pas à
dire, c'est un peu le bonheur ! : ) Eduardo devrait revenir
avec Alain et Carmen, mais il appelle pour avertir qu'ils
ont des rendez-vous et donc qu'ils ne viennent pas manger
à la maison
Après le repas, "Tante"
Isabel nous emmène en voiture à la poste du
coin pour qu'on puisse (enfin) poster nos cartes postales
il faut préciser que la majorité d'entre-elles
sont rédigées depuis presque une semaine
enfin, on n'avait pas de timbre, on pouvait pas faire grand-chose
OK, une bonne chose de faite, maintenant elle nous dépose
au Mall San Pedro pour la 2e mission de l'après-midi
: je dois retrouver Diana (la super jolie fille de l'autre
soir). Le seul indice que j'ai, c'est qu'elle bosse dans une
boutique en travaux (genre architecte d'intérieur ou
quelque chose comme ça) qui doit se trouver au 2e étage.
On arpente donc les allées qui sont d'ailleurs très
joliment peuplée. ; ) On croise un ou deux bombes de
chez bombe ! La folie. La majorité des miss sont vraiment
charmantes, ce qui provoque d'ailleurs une collision assez
pathétique entre Ian et moi (genre l'un regarde à
gauche et part à droite, l'autre fait exactement le
contraire et PAF, on se rentre dedans comme deux boulets
).
Bref, ça parait plutôt mal barré (le Mall
en question est vachement plus grand que ce que j'avais imaginé)
quand finalement on arrive
à la fameuse boutique.
Yes !!!
euh merde, elle est pas là
à
la place, il y a deux gars (genre plâtriers ou quelque
chose comme ça) à qui Ian demande (en espagnole)
si Diana est là. P'tain, le pas d'bol, j'y crois pas
: elle vient juste de partir et ne revient que demain matin
!!! Et merde ! Le plan B m'a pas sauvé
j'aurai
vraiment du lui demander son numéro quand elle m'a
donné son email l'autre soir. Tant pis, j'essayerai
d'être moins boulet la prochaine fois
On prend le bus jusqu'au centre pour
aller faire les derniers achats : un bouquin en espagnole
(mots croisés) pour la mère de Ian et,
si on trouve, des souvenirs (le T-shirt que j'ai loupé
ce matin par exemple). Pour ça, on va dans une
espèce de "grande surface pleine de petites
boutiques pour touristes" au centre de San José.
Je vois mon T-shirt, on fait un tour, je demande à
Ian de marchander un peu (ce qu'il n'aime pas faire
d'ailleurs) (Note Ian : Ca ne me dérange pas
de négocier mais le Costa Rica n'est pas comme
certains pays, les prix ne sont que peu négociables
et de toute manière pour 20 centimes
)
(Note Sylvain : moi je trouve marrant d'essayer,
ça fait partie du plaisir d'acheter là-bas)
et finalement je ressors avec
sans vraiment avoir
obtenu un meilleur prix, mais au moins j'aurais essayé.
; )
On rentre ensuite en taxi parce que Ian veut arriver assez
tôt
il y a de la Melina là-dessous, c'est
clair ! ; ) Il a de la peine à l'atteindre, on en profite
donc pour parer au plus urgent : Ian se douche et moi je prépare
ma valise, parce que si je dois la faire ce soir ou pire,
demain matin, ça va vraiment m'énerver
bref, on passe le temps
Pour la soirée, on est toujours dans l'incertitude,
mais Daniel (le jeune Autrichien qu'on avait rencontré
à Tortuguero) nous appelle. On finit par le convaincre
de venir souper avec nous (merci Isabel pour tes talents de
négociateur). : )
Eduardo et Isabel se font un peu de souci
parce qu'ils n'ont toujours pas de nouvelles de Alain et Carmen
cette fois, c'est pas "les enfants". ; )
Finalement, aux alentours de 19h00, Daniel arrive, suivi de
peu par Alain et Carmen. On passe donc le début de
soirée à discuter tous ensemble où l'espagnole,
le français et l'anglais se succèdent et se
mélangent
mais on se comprend (plus ou moins).
En tous cas, c'est sympa et les amuse-gueules préparés
par Isabel sont excellents !
Notre soirée post-repas parait de plus en plus mal
barrée : Melina est inatteignable et Shuray n'a pas
de véhicule, elle ne peut pas bouger de Alajuela. C'est
pas trop grave, on profite de l'excellent repas et de la compagnie
de Daniel, Alain et Carmen. Ca discute, ça plaisante,
ça rigole.
Quand on a finit de manger, Alain et Carmen montent à
l'appartement alors que Ian, Daniel et moi allons discuter
au salon. Il apparaît de plus en plus clair qu'on ne
sortira pas ce soir : on baille tous de plus en plus fréquemment,
Ian tombe de sommeil, la pluie commence à tomber et
Melina ne répond toujours pas (ce qui doit d'ailleurs
avoir un fort coefficient de corrélation avec l'état
de Ian
à moins que ce soit son grand âge).
; )
Vers 23h00, Daniel rentre et tout le monde
va se coucher
excepté Ian qui doit encore se
battre un moment avec son bordel et ses valises. Tout ça
en insultant ces "putains de moustiques" qui n'ont
pas arrêté de le piquer pendant les vacances,
principalement aux endroits chiants comme les pieds ou les
doigts. Moi, je verse tranquillement et m'endors comme un
bébé pour ma dernière nuit au Costa Rica.
Jour suivant: Mardi 17
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